Les Seigneurs de la famille
(Précis de pensée bourgeoise)
Elle avait eu quatre enfants.
Tout s’était passé pour le mieux : les deux premiers étaient des garçons et les deux dernières étaient des filles. Parfait agencement de la nature.
Les aînés, les Seigneurs de la fratrie, étaient beaux, brillants.
Les cadettes, petites, étaient d’adorables bambins comme leurs frères.
Seul hic, en grandissant, à l’adolescence, elles n’avaient pas donné entière satisfaction. Elles n’étaient pas si belles, du moins selon les critères de leur mère, qui privilégiait finesse des traits et impeccable minceur. Et puis, elles avaient eu de l’acné, c’était fâcheux.
Il était à craindre qu’elles ne fassent pas un beau mariage. Il faudrait qu’elles sucent si elles voulaient se trouver quelqu’un.
Elle avait eu quatre enfants.
Tout s’était passé pour le mieux : les deux premiers étaient des garçons et les deux dernières étaient des filles. Parfait agencement de la nature.
Les aînés, les Seigneurs de la fratrie, étaient beaux, brillants.
Les cadettes, petites, étaient d’adorables bambins comme leurs frères.
Seul hic, en grandissant, à l’adolescence, elles n’avaient pas donné entière satisfaction. Elles n’étaient pas si belles, du moins selon les critères de leur mère, qui privilégiait finesse des traits et impeccable minceur. Et puis, elles avaient eu de l’acné, c’était fâcheux.
Il était à craindre qu’elles ne fassent pas un beau mariage. Il faudrait qu’elles sucent si elles voulaient se trouver quelqu’un.
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