Déshabillez-moi

Après Arielle Dombasle, Clotilde Courau fait son show au Crazy Horse. C’est marrant ces quadras (plutôt quinquas dans le cas d’Arielle Dombasle) qui s’effeuillent...

Il n’y a pas si longtemps, être obligée de se déshabiller pour gagner sa vie n’était pas très glorieux. Le Crazy Horse était le royaume des splendides inconnues. Maintenant, ce sont celles qui ont un nom qui s’y précipitent.

C’est un must. Sous couvert de show artistique et coquetterie oblige, ça permet à ces femmes du monde d’être estampillées « Quadra Bonne ».

Et pas par n’importe quelle institution : par le Temple incontesté de la "femme parfaite", sélectionnée selon les critères anatomiques redoutables édictés par Alain Bernardin, le père fondateur (notamment une théorie sur la fesse qui ne tombe pas au Crazy Horse).

Couguars assoiffées de chair fraîche, au bras de petits jeunes affriolants, les quadras disent aussi au monde : « J’ai quarante ans et je peux encore me mettre à poil ».
Véritable revanche people, le peuple, lui, peut toujours rêver : le zénith prolongé, ça se paie. Rien à voir, avec les aînées, celles qu’on appelait les stars, pour qui la quarantaine sonnait le glas des plaisirs de la jeunesse, pour qui c’était le moment de se montrer discrète, d’envisager une reconversion, de prendre le bon virage sans se mettre au tas.
Maintenant, la vie est trop courte pour rester habillée.

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